Outrages du temps
Stigmates du temps
Défilent les printemps
Un coeur d'adolescente
Dans une chair décadente
Autrefois flamboyant
Son corps était attrayant
Désormais effrayant
Désir d'un faux-fuyant
Son reflet trop l'émeut
Il pleut dans ses yeux
Autrefois, si malicieux
Là, inondé, tout le bleu
Ce corps qui reçut des hommages,
Des années, en subit les outrages
Elle garde boutonné son corsage
Et ne désire plus voir son visage
La beauté, richesse de la jeunesse
La sagesse, expérience de la vieillesse
A chacune ses lettres de noblesse
Jamais il ne transgressera sa promesse
Et elle ne cessera d'être sa princesse.